Capital Croissance
à 360°

Plus d'infos >
Actualités

10 bonnes raisons de faire de la RSE

Capital CroissanceNon classé | 19 juillet 2021

Depuis une vingtaine d’années, la RSE s’impose dans le monde économique. Presque toutes les grandes entreprises ont désormais un département RSE et s’investissent pour élaborer une stratégie de développement durable. De plus en plus d’organisations ont recours aux labels liés à la RSE, aux certifications, ou adoptent des modèles de gestion intégrant les enjeux RSE.

Pourtant, toutes les entreprises ne sont pas encore totalement convaincues de l’intérêt de faire de la RSE, et certaines, notamment de plus petite taille, hésitent encore à s’engager.

La RSE, pourquoi en faire au fond ? Quels bénéfices ? Est-ce vraiment utile ? Sami Chayeb, Associé de Capital Croissance, décrypte pour vous 10 bonnes raisons de s’engager dans une réflexion stratégique autour de la RSE.

1 – La RSE pour se préparer pour l’avenir

La RSE désigne toutes les actions mises en place par les entreprises pour s’inscrire dans une démarche de développement durable. Cela va donc du respect des normes environnementales, à la gestion des problématiques sociales ou RH, en passant par la qualité de vie au travail et la transformation durable des business models.

En ce sens, la RSE constitue un véritable laboratoire d’innovation et de transformation pour les entreprises. Les attentes des consommateurs et des salariés évoluent, leurs façons de consommer aussi. La réglementation bouge vite, ainsi que l’état des nouvelles technologies. Or le rôle de la RSE, c’est d’être à l’écoute de ces évolutions, pour les anticiper, s’y préparer et même être en avance.

Certaines études le prouvent d’ailleurs : les entreprises les plus engagées en RSE sont aussi bien souvent les plus en avance en matière d’innovation fondamentale.

2 – La RSE pour mieux faire face au risque

S’engager sur le chemin de la RSE, c’est donc, aussi, mieux faire face au risque. En 2020 par exemple, avec la crise de la Covid-19, de nombreuses entreprises ont été paralysées par les confinements et le ralentissement du commerce international. Mais les études montrent que les organisations qui ont le mieux tenu le coup étaient justement celles qui étaient le plus engagées en matière de RSE.

Logique : avec une démarche d’achats responsables, des stratégies déjà bien engagées en matière de flexibilité du travail et de travail à distance ou encore avec une gestion plus prudente de leurs modèles d’affaires, les entreprises inscrites dans une démarche de RSE avaient plus de cartes en main pour rebondir vite après le choc.

3 – La RSE pour mieux comprendre les attentes des consommateurs

Pratiquer la RSE, c’est aussi être à l’écoute des évolutions de la société. Par exemple, l’idée que les entreprises doivent s’engager sur les questions de société, comme la crise écologique, est aujourd’hui de plus en plus répandue, notamment chez les jeunes. Cette évolution, certaines entreprises la prennent aujourd’hui en cours de route. Mais d’autres, engagées depuis longtemps en matière de RSE, l’avaient anticipée.

Des entreprises comme Patagonia par exemple, ont inscrit depuis longtemps dans leur ADN la prise en compte de l’écologie. Comment ? Tout simplement en restant à l’écoute de leurs parties prenantes et des défis collectifs de nos sociétés. Le socle de base d’une bonne stratégie RSE.

4 – La RSE pour booster son image de marque

Logiquement, ces entreprises pionnières, engagées, sont bien souvent celles qui ont la meilleure image auprès des consommateurs. Les spécialistes estiment qu’aujourd’hui, près d’un tiers de l’image de marque et de la réputation d’une entreprise est directement lié à son engagement sur les sujets RSE.

En d’autres termes, même si votre produit est bon, l’image de votre entreprise sera toujours meilleure si celle-ci est engagée sur les sujets liés au développement durable et à la RSE. Un sondage OpinionWay mené en 2020 montrait d’ailleurs que 90 % des consommateurs européens attendent des entreprises qu’elles s’engagent davantage sur les sujets liés à la RSE : lutte contre le changement climatique, protection de la biodiversité, ou encore lutte contre l’obsolescence programmée ou contre le gaspillage alimentaire.

5 – La RSE comme socle de la marque employeur ?

Ce qui vaut pour les consommateurs vaut évidemment aussi pour les salariés. Aujourd’hui, difficile d’attirer les talents lorsqu’on n’est pas une entreprise engagée sur les sujets RSE. De plus en plus de jeunes actifs refusent désormais de travailler pour des entreprises qui ne prennent pas en compte les enjeux sociaux ou environnementaux.

C’est le cas par exemple des 33 000 étudiants issus des plus grandes écoles françaises qui ont signé en 2019 le « Manifeste pour un Réveil écologique ». Pour rester dans la course de la recherche des talents et des compétences, il faudra donc se mettre à la RSE, et vite.

6 – La RSE pour mieux engager ses salariés

La RSE est aussi, naturellement, une manière d’engager ses équipes. Les études indiquent que les salariés plébiscitent la RSE dans leur entreprise. Dans une enquête Ipsos datant de 2020 par exemple, 9 nouveaux talents sur 10 déclarent être prêts à s’engager dans les actions environnementales de leur entreprise.

Mais aussi qu’ils sont plus fidèles et plus productifs lorsqu’ils travaillent pour une entreprise ayant des valeurs fortes, une raison d’être, et une stratégie claire pour contribuer positivement à la société. Dans cette même étude Ipsos, 64% des étudiants interrogés ont indiqué qu’apporter des changements positifs à la société constituerait la plus grande fierté au cours de leur carrière.  

La RSE est donc une manière de créer de la cohésion, de l’intérêt, autour d’un projet commun, de valeurs partagées.

7 – La RSE pour anticiper les évolutions réglementaires

Faire de la RSE, c’est aussi prendre de l’avance sur les évolutions réglementaires et juridiques. Depuis 2001 et les lois NRE, par exemple, l’obligation de faire ce que l’on appelle un “reporting RSE” n’a cessé de s’étendre et de se renforcer en France. De plus en plus d’entreprises y sont soumises et les règles sont de plus en plus exigeantes. D’autres réglementations arrivent : la taxonomie verte en Europe, les nouvelles directives sur les produits toxiques ou sur les normes de qualité environnementale… Autant prendre de l’avance, non ?

8 – La RSE pour attirer les investisseurs

Être engagé dans la RSE, c’est aussi s’assurer d’être mieux perçu par les investisseurs, qui se tournent de plus en plus vers la finance durable. Les critères ESG (Environnement, Social, Gouvernance) prennent une place de plus en plus grande dans leur stratégie d’investissement. Sans stratégie RSE et sans démarche de progrès dans ces domaines, difficile d’attirer les meilleurs investisseurs.

9 – La RSE pour réduire ses coûts grâce à la RSE

La RSE, c’est aussi des bénéfices concrets. Mieux gérer ses déchets, mieux gérer ses consommations énergétiques, le tout grâce à des systèmes de management intégrés, c’est une manière simple de réduire ses coûts. Optimiser, c’est l’une des clefs d’une bonne stratégie RSE.

Exemple simple mais parlant : la réduction de l’usage des imprimantes de l’entreprise dans le cadre d’une démarche de réduction de l’impact environnemental entraîne des économies de papier, d’encre et d’énergie. De plus, elle permet par extension de diminuer les coûts d’utilisation.

10 – La RSE pour être plus performant globalement

Enfin, si un seul argument devait achever de convaincre les entrepreneurs de s’engager dans une démarche RSE, c’est sans doute celui de la performance. Les études le montrent, les entreprises engagées en matière de RSE sont généralement plus performantes que les autres. En France, une étude menée par France Stratégies a ainsi démontré que les entreprises engagées dans une démarche RSE sont jusqu’à 13% plus performantes que les autres sur le plan financier… En plus d’être plus performantes sur le plan social et environnemental.

>> Une entreprise plus résiliente, avec des équipes plus engagées, une meilleure réputation et qui gère mieux ses coûts ne peut qu’être plus performante. Alors, la RSE, on démarre quand ?